Vaccins : la mise en garde du Royaume-Uni pour les femmes enceintes

À la mi-août 2022, la presse prétendait que les vaccins à ARNm étaient ‘’sans danger pour les femmes enceintes’’. Or, dans un rapport officiel, le Royaume-Uni affirme le contraire.

Les autorités sanitaires françaises préconisent la vaccination, y compris pour les femmes enceintes. L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) affirme : « La vaccination est essentielle pour la protection de la mère et celle de son futur enfant contre des maladies potentiellement graves comme la coqueluche, la grippe, ou encore la Covid-19. (…) Une maman vaccinée va également transmettre à son enfant les défenses nécessaires grâce aux anticorps, lui permettant ainsi de lutter contre ces maladies dès sa naissance et dans l’attente de sa propre vaccination. »
Les médias ont largement repris l’info à la mi-août 2022 en s’appuyant sur une étude bidon publiée dans The Lancet Infectious Diseases soulignant que « Les vaccins à ARNm sont hautement immunogènes et efficaces pendant la grossesse. »
Petite précision, les auteurs de cette pseudo étude scientifiques ont tous les liens d’intérêts avec les grands laboratoires pharmaceutiques, comme nous l’avions écrit.

Des effets potentiellement toxiques

Jean-Marc Sabatier (DR)
Jean-Marc Sabatier (DR)

Point de vue contredit de longue date par Jean-Marc Sabatier*. Les vaccins anti-Covid ne sont pas sans effet sur les organes sexuels et la sexualité, comme il l’a démontré.

En effet, le récepteur cellulaire ECA2 (enzyme de conversion de l’angiotensine-2) sur lequel se fixe la protéine Spike du virus (et une certaine proportion de la protéine Spike vaccinale), appartient à un vaste système physiologique et hormonal, appelé système rénine-angiotensine (SRA). Le SRA est très complexe et ubiquitaire dans l’organisme humain (et des mammifères) car on le retrouve dans les divers organes et tissus, tels que le cœur, les poumons, le cerveau, le foie, les reins, les intestins, la rate, le pancréas, les glandes surrénales, le système vasculaire (vaisseaux sanguins), les organes reproducteurs, le système auditif, les yeux et la peau. Le SRA contrôle également l’immunité innée et les divers microbiotes (intestinal, buccal, vaginal et de la peau). Il s’agit du système le plus important pour le fonctionnement du corps humain, en contrôlant – entre autres – les fonctions autonomes rénales, pulmonaires et cardio-vasculaires.
Au niveau du SRA, le récepteur cellulaire responsable de ces diverses pathologies est AT1R (récepteur de l’angiotensine-2 de type 1). Ce récepteur indispensable au fonctionnement du corps humain devient très « délétère » lorsqu’il est suractivé, car il possède des propriétés pro-hypertensive, pro-inflammatoire, pro-oxydante, pro-thrombotique, pro-angiogénique, pro-fibrosante, pro-hypertrophique, pro-hypoxique, et fait chuter le monoxyde d’azote (NO) impliqué dans les phénomènes immunitaires, inflammatoires, et mnésiques. Le récepteur AT1R contrôle ainsi de nombreuses voies de signalisation au sein des cellules.
« Les femmes possèdent un SRA ovarien (appelé OVRAS) qui joue un rôle clef dans la physiologie des ovaires, et les maladies ovariennes associées. Le SRA ovarien a des effets majeurs sur le développement/atrésie des follicules, sur l’ovulation et la sécrétion d’hormones stéroïdiennes ; le SRA est ainsi nécessaire à une reproduction normale. En effet, les acteurs de ce SRA se retrouvent dans le follicule ovarien, les cellules pré-ovulatoires de la thèque et de la granulosa, ainsi que dans les cellules post-ovulatoires de la granulosa-lutéine. Il est également impliqué dans la régulation de la stéroïdogenèse (synthèse des hormones stéroïdiennes, dont les hormones œstrogènes féminines). »

Les effets délétères des nanoparticules

Les dommages (plus ou moins sévères) dus à la protéine Spike vaccinale sont de nos jours bien documentés et établis. Parallèlement, il existe des risques d’effets délétères associés à l’emploi de nanoparticules lipidiques (NP) dans les vaccins à ARNm. En effet, divers types de NP sont capables de franchir des barrières biologiques et d’exercer des effets toxiques sur des organes tels que le cerveau, les reins, le foie et les organes reproducteurs (ovaires, utérus). Les NP peuvent traverser les barrières placentaire et épithéliale pour s’accumuler dans les organes reproducteurs, et les endommager en détruisant des cellules germinales. Ceci affecte les organes reproducteurs féminins en réduisant le nombre d’ovocytes matures et en perturbant le développement folliculaire. Les NP peuvent perturber les niveaux d’hormones sécrétées, affectant la libido (les mécanismes impliqués dans la toxicité des NP reposent sur l’inflammation, le stress oxydatif, l’apoptose, et/ou la génotoxicité). Ainsi, l’importance du SRA dans la fertilité ou l’infertilité a été largement démontrée à ce jour chez la femme (ainsi que chez l’homme).
Bref, la vaccination des femmes enceintes a des effets potentiellement dangereux.

Pas de vaccin pour les femmes enceintes

Les autorités sanitaires du Royaume-Uni ont rendu publique, le 16 août 2022, un rapport sur les effets secondaires du vaccin à ARNm de Pfizer. On y apprend (voir Toxicity conclusions) « qu’il n’est pas possible, à l’heure actuelle, de fournir des garanties suffisantes quant à la sécurité d’utilisation du vaccin chez les femmes enceintes : toutefois, l’utilisation chez les femmes en âge de procréer pourrait être soutenue à condition que les professionnels de la santé soient invités à exclure toute grossesse connue ou suspectée avant la vaccination. Les femmes qui allaitent ne devraient pas non plus être vaccinées. Ces jugements reflètent l’absence de données à l’heure actuelle et ne traduisent pas un constat spécifique préoccupant. Des conseils adéquats concernant les femmes en âge de procréer, les femmes enceintes et les femmes qui allaitent ont été fournis à la fois dans les informations destinées aux professionnels de santé britanniques et dans les informations destinées aux destinataires britanniques. »
On y apprend aussi qu’aucune étude de toxico-cinétique, génotoxicité, cancérogénicité, développement pré-natal et post-natal, tolérance locale, ni aucune autre étude de toxicité n’a été réalisée.
Résumons : il n’y a aucune donnée sur l’absence de toxicité du vaccin pour les femmes enceintes au Royaume-Uni. Donc, on ne doit pas les vacciner.
Qu’en pense l’ANSM, le ministre de la Santé et les médias qui affirment le contraire ?

*Jean-Marc Sabatier est directeur de recherches au CNRS et docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, HDR en Biochimie. Éditeur-en-Chef des revues scientifiques internationales : « Coronaviruses » et « Infectious Disorders – Drug Targets ». Il s’exprime ici en son nom propre.