Contre-Pouvoir.info pour quoi faire ?

Ce site d’infos est créé en réaction à la censure massive et insupportable des géants du numérique qui ont décidé de prendre le contrôle de l’information planétaire.

On le constate chaque jour, l’info est orientée, biaisée, muselée, notamment sur le web. La censure interdit toute voix discordante à la pensée officielle. Tout débat contradictoire est interdit. Toute controverse est bannie. L’information officielle doit s’imposer à tous.
Or la presse est, par définition, un contre-pouvoir. Un pilier de la démocratie. Elle en tire sa légitimité. Elle a le devoir de s’opposer à tout ce qui trahit l’intérêt général, qui berne les plus faibles, qui mystifie le sens commun. Parce que la presse est, d’une certaine façon, la voix de l’opinion publique qui s’exprime à travers elle.
C’est ainsi, en tout cas, que nous concevons notre métier de journaliste. Un métier qui nous autorise à parler d’égal à égal avec des élus, avec les riches, avec les puissants. Sans faire de courbettes. Sans compromission. En dénonçant, quand il le faut, les bassesses, les mesquineries, les turpitudes des uns et des autres. Au risque d’un procès.
Et au nom d’une certaine idée de la liberté de la presse. 

L’insupportable censure

La censure massive qui s’abat depuis trois ans sur l’information, notamment via les géants du numérique, n’a pas beaucoup d’équivalent dans l’histoire.

Il faut remonter au 13ᵉ siècle pour trouver une juridiction d’exception, l’Inquisition, pour combattre les hérésies.

Tous ceux qui ne respectaient pas le dogme, c’est-à-dire LA vérité révélée par l’Église catholique, étaient jugés, torturés et, souvent, jetés au bûcher.

Plus près de nous, le régime nazi a imposé son idéologie répugnante grâce à une propagande savamment orchestrée. Son architecte, Joseph Goebbels, a utilisé de nombreuses techniques pour faire adhérer le peuple allemand (et d’autres) à l’idéologie du Führer : contrôle de la presse, des livres, de la radio, du cinéma, affiches aux slogans séduisants pour mieux ensorceler les masses. Un vrai lavage des cerveaux. Et, dans le même temps, toute pensée différente, celle des complotistes, est réprimée dans le sang. Goebbels disait : “Plus un mensonge est gros, et plus il passe. Plus souvent il est répété, et plus on le croit.”

Aujourd’hui, les nouveaux hérétiques sont ceux qui mettent en doute la pensée unique sur la science (l’efficacité des vaccins, par exemple) ou sur la guerre russo-ukrainienne. Les “complotistes” du 21ᵉ siècle ne sont ni brûlés ni torturés, ils sont censurés. Leur parole est muselée. Leur voix devient inaudible. Même les meilleurs scientifiques, même les plus grands experts qui voudraient exprimer une opinion différente, n’ont pas voix au chapitre. Censurés !

La censure, c’est la limitation arbitraire de la liberté d’expression par un pouvoir (étatique, économique, médiatique ou religieux). Or, la liberté d’expression, est inscrite dans l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ». En précisant : « tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi » ?
La liberté d’expression et ses limites ont été consacrées, en France, par la loi du 29 juillet 1881.
Une loi devenue obsolète puisqu’il n’y a plus rien à débattre devant une juridiction. Les géants du numérique et leurs puissants algorithmes traquent et suppriment arbitrairement les idées et les opinions de ceux qui s’écartent de leur vérité. Ils n’existent plus.

La vérité, quelle vérité ?

La diffusion à grande échelle de textes, de photos et de vidéos via les médias sociaux a bouleversé notre rapport à l’information.

Le flux d’infos est ininterrompu sur le web. Il est alimenté par des millions d’internautes qui déversent sur la toile tout et n’importe quoi. On y trouve le pire et le meilleur. Comment trier le bon grain de l’ivraie ? Comment éviter une campagne visant à déstabiliser un homme politique de premier plan, à interférer dans la campagne électorale d’un pays ?
En débusquant, autant que possible, les fausses informations, ces fake news qui participent activement à la propagande, soit en faveur d’un homme ou d’une femme politique, soit d’un produit (les vaccins, par exemple), soit d’une cause religieuse ou philosophique…

La fausse information est réprimée, en France, par l’article 27 de la loi de 1881. Mais qu’est-ce qu’une fausse information ? Qui détient LA vérité ? Difficile à dire.

Si je dis Dieux existe : est-ce une fake news ? AU 17ᵉ siècle, Galilée a failli connaître les tourments du bûcher pour avoir affirmé que la terre était ronde.

Sans contre pouvoir, la terre serait-elle toujours plate ?
Sans contradiction, la terre serait-elle toujours plate ?

Le contrôle planétaire de l’info

L’avènement des géants du numérique a permis de mondialiser l’information journalistique. Pour en prendre le contrôle total.

Les enjeux de l’information sont si importants que, désormais, les grandes institutions, mais aussi les entreprises supranationales, veulent en prendre le contrôle, non plus seulement dans une région ou un pays, mais au niveau de la planète. Il s’agit de convaincre les opinions publiques que les décisions prises sont bonnes pour elles. Exemple avec les vaccins anti-Covid, ou encore avec les sanctions économiques prises contre la Russie après l’invasion de l’Ukraine. Et ça marche !
La prise de contrôle de l’information, c’est-à-dire de nos cerveaux, est prôné par le Forum Économique Mondial (WEF) dans un article publié au mois d’août 2022.

Le WEF propose un plan mondial pour contrôler les contenus en ligne grâce à l’intelligence artificielle avec le soutien des grands éditeurs et producteurs de contenu. Il veut « combattre les mauvaises pensées » (sic) en « automatisant la censure » des fausses infos.
Dans cet article signé Inbal Goldberger, la police de la pensée sera effectuée au niveau planétaire par l’intelligence artificielle (IA). La liberté d’expression cèdera la place à la dictature et aux méthodes de l’Inquisition et de Goebbels de triste mémoire.
Est-ce bien cela que nous souhaitons pour nos enfants ?

Frédérick Douglas