Vaccins bivalents : « En finir avec ces rappels » (Jean-Marc Sabatier)

Les vaccins bivalents seront disponibles dès le 3 octobre 2022, annonce le ministre de la Santé, François Braun. Faut-il s’en réjouir ou, au contraire, redouter une nouvelle vague d’effets secondaires comme le craint Jean-Marc Sabatier ? Explications.

Jean-Marc Sabatier
Jean-Marc Sabatier (DR)

Un vrai vaccin doit répondre à deux critères : l’efficacité et l’innocuité. En ce qui concerne l’efficacité, ce nouveau vaccin (qui, en fait, n’en est pas un) ne sera guère plus efficace que les précédents, même avec l’ajout d’un ARN messager codant pour la protéine Spike modifiée d’un sous-variant Omicron. Il est clair qu’il n’empêchera ni l’infection, ni la transmission du SARS-CoV-2.
Ce nouveau vaccin ne sera pas dénué d’effets secondaires, car les deux ARN messagers, injectés simultanément, devraient produire des protéines Spike toujours potentiellement capables de se fixer sur le récepteur ECA2 des cellules cibles, entraînant un dysfonctionnement du SRA et le déclenchement potentiel de maladies Covid-19.

Les dangers des nanoparticules et des phénomènes de facilitation

Les dangers associés aux nanoparticules lipidiques sont toujours présents dans ce nouveau vaccin.
En résumé, ce nouveau vaccin ne va rien apporter en termes de protection. Cette injection vaccinale supplémentaire ne fera qu’augmenter les risques de faire des formes plus graves de la maladie via les phénomènes de facilitation de l’infection ADE et ERD déjà décrits. En plus de la toxicité potentielle des nanoparticules lipidiques présentes dans le vaccin. La balance bénéfices-risques reste donc clairement défavorable avec les nouveaux vaccins, toujours basés sur la protéine Spike virale.
Idéalement, d’un point de vue sanitaire, il faudrait arrêter ces rappels vaccinaux.

*Jean-Marc Sabatier est directeur de recherches au CNRS et docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, HDR en Biochimie. Éditeur-en-Chef des revues scientifiques internationales : « Coronaviruses » et « Infectious Disorders – Drug Targets ». Il s’exprime ici en son nom propre.