Vaccins anti-Covid-19 : état des lieux

Trois ans bientôt après l’apparition du SARS-CoV-2, force est de constater que les vaccins n’ont pas éradiqué la pandémie. A l’aube d’une nouvelle campagne de vaccination, faisons le point avec Jean-Marc Sabatier*.

Les vaccins contre la Covid-19 ont des effets délétères qui sont parfois à l’origine, d’accidents vasculaires, de thromboses et autres anomalies du sang. Comment l’expliquez-vous ?

Jean-Marc Sabatier (DR)
Jean-Marc Sabatier (DR)

L’infection par le virus SARS-CoV-2 conduit à des anomalies de la coagulation du sang chez environ 15% des personnes infectées. On observe le même phénomène chez les personnes vaccinées. Environ 70 à 80% des personnes atteintes de formes graves de la Covid-19 présentent des troubles de la coagulation. Ces anomalies sont dues à un dysfonctionnement du système rénine-angiotensine (SRA) de l’hôte induit par la protéine Spike virale, et à une suractivation de son récepteur « délétère » AT1R humain. Le SRA est un système hormonal et physiologique majeur de notre organisme qui contrôle les fonctions autonomes rénale, pulmonaire, cardiovasculaire, ainsi que l’immunité innée, et les divers microbiotes (dont le microbiote intestinal). Le SRA est ubiquitaire et se retrouve au niveau des divers organes et tissus de notre organisme.
Bref, les anomalies de la coagulation sanguine associées à la Covid-19 (résultant d’une infection au SARS-CoV-2 ou à des injections vaccinales anti-Covid-19) relèvent — sauf cas particuliers — d’un dysfonctionnement du SRA (via une suractivation de son récepteur AT1R induit par la fixation de la protéine Spike virale ou vaccinale sur le récepteur cellulaire cible ECA2).

Quel rôle la protéine Spike du SARS-CoV-2 peut-elle jouer sur les globules rouges ?

Les globules rouges (produits dans la moelle osseuse par des cellules souches hématopoïétiques) sont des cellules anucléées (chez les mammifères) chargées -entre autres- de transporter l’oxygène (dioxygène ou O2) des poumons aux autres tissus et cellules de notre organisme. Pour cette fonction vitale, ces cellules sanguines contiennent de l’hémoglobine capable de se lier à l’oxygène. Il est notable que le rôle des globules rouges ne se limite pas au transport d’oxygène : ils permettent de réguler le pH sanguin, de transporter les complexes immuns (grâce à une molécule de surface appelée CD20) et le CO2 produit par les cellules.
-Les globules rouges ne sont-ils pas ces petits soldats chargés de nous défendre contre les virus, bactéries et autres germes pathogènes ?
Les globules rouges sont directement impliqués dans la réponse de notre organisme contre les microbes. Ils présentent une grande quantité de glycophorines-A à leur surface (un million de récepteurs par globule rouge), qui servent de « leurre » pour les protéines virales (telle que la protéine Spike du SARS-CoV-2 ou vaccinale). Ainsi, ces cellules sanguines sont des « pièges » permettant de neutraliser les agents pathogènes circulants (ou à en diminuer la charge circulante), via une interaction directe avec leurs protéines de surface. Il apparaît alors possible que la protéine Spike produite ou contenue dans les vaccins anti-Covid-19 interagisse avec les globules rouges modifiant leurs propriétés et comportement.

Par quel processus ?

Le SARS-CoV-2 -via la protéine Spike- induit le dysfonctionnement du SRA via une suractivation de son récepteur « délétère » AT1R. Le récepteur AT1R suractivé (par la protéine Spike virale ou vaccinale) est pro-hypertenseur, pro-inflammatoire, pro-oxydant, pro-angiogénique, pro-thrombotique, pro-fibrosant, pro-hypertrophiant et fait chuter le monoxyde d’azote (NO). AT1R suractivé provoque une hypoxémie (faible taux d’oxygène dans le sang) et une hypoxie (état de disponibilité réduite en oxygène dans les tissus). Rappelons que la suractivation de AT1R (du SRA) est responsable du syndrome d’activation macrophagique (SAM) et de l’hémo-phagocytose associée, qui détruit des globules rouges et ses précurseurs au sein de la moelle osseuse. L’ensemble de ces données suggère une atteinte possible à l’intégrité des globules rouges.

Parlons des vaccins. On a dit qu’ils pouvaient contenir du graphène. Votre avis ?

Le graphène et ses dérivés, dont l’oxyde de graphène, ne sont pas décrits (par les fabricants et l’OMS) comme étant des constituants des vaccins actuellement utilisés contre le SARS-CoV-2 et la Covid-19. La présence de tels nanomatériaux est néanmoins mentionnée par de nombreux auteurs et expérimentateurs. Il serait très grave que la présence de tels composés soit réelle pour des raisons de transparence sanitaire et d’innocuité vaccinale (bien qu’il ne soit pas opportun de parler d’innocuité vaccinale dans le cadre des pseudo-vaccins anti-Covid-19).
Le graphène est constitué de carbone (il s’agit d’un feuillet monocouche d’atomes de carbone organisés en nids d’abeilles). Avec ses dérivés, le graphène présente des potentialités et propriétés physico-chimiques exceptionnelles en termes de légèreté, transparence, flexibilité, résistance (résistance à la rupture 100 fois supérieure à celle de l’acier), stabilité, conduction électrique, magnétisme (seulement en conditions non-naturelles), source potentielle d’énergie (grâce aux mouvements vibratoires), et stockage énergétique propre (batterie au graphène). Les domaines d’application de ces matériaux sont actuellement en pleine expansion comme capteurs/biocapteurs ultra-sensibles, biocatalyseurs, micropuces et autres, ainsi qu’en nanomédecine (principalement comme vecteur de thérapie génique et plate-forme de vaccins).

Ces nanoparticules sont-elles présentes dans les vaccins selon vous ?

Les problèmes majeurs posés par une présence de nanomatériaux carbonés de type graphène ou dérivé seraient potentiellement une réaction inflammatoire « délétère » avec stress oxydant, une mort cellulaire (par apoptose, nécrose et/ou dérèglement autophagique), une toxicité directe sur des organes (notamment les poumons et le cerveau), une génotoxicité (altération de l’ADN qui est une source de cancers et/ou de déficiences transmissibles aux générations suivantes), ainsi que la biodégradabilité (catabolisme) et ses conséquences sur l’organisme. Il est notable qu’à ce jour, des effets indésirables de ces nanomatériaux (par exemple, l’oxyde de graphène) ont déjà été rapportés sur certains types cellulaires (dont des cellules nerveuses et épithéliales pulmonaires), et sur des organismes vivants incluant des plantes (via des terres enrichies en nanotubes de carbone). Il apparait que l’enzyme humaine myéloperoxydase (MPO) produite par des globules blancs (granulocytes neutrophiles appartenant à l’immunité innée) serait capable de dégrader l’oxyde de graphène ; ces cellules immunitaires -en charge de l’élimination de microbes et corps étrangers dans l’organisme- sont fortement représentées dans les poumons. Finalement, les nanoparticules de graphène (et ses dérivés) apparaissent d’autant plus toxiques que leur taille est importante. Dans le cas d’une présence effective d’oxyde de graphène, ou autre composé apparenté dans les vaccins à ARNm (ce qui reste à ma connaissance à démontrer formellement), une élimination rapide par un mécanisme de phagocytose de cellules immunitaires spécialisées est probable.

A quelles conséquences nous exposent les vaccinations multiples ?

Les effets des injections vaccinales devraient être plus ou moins « visibles » et durables en fonction des individus (âge, sexe, état de santé, patrimoine génétique, etc.) et du nombre d’injections reçues. Selon moi, le vrai problème lié aux multiples injections de ces pseudo-vaccins va être le potentiel fonctionnel altéré du sang de l’hôte. En effet, ces injections vaccinales répétées vont inévitablement conduire à une déficience du système immunitaire inné (immunité immédiate non spécifique) et, par voie de conséquence, à une déficience du système immunitaire adaptatif/acquis (immunité plus tardive d’environ 4 jours et spécifique de l’agent infectieux, ou autre), c’est-à-dire à une déficience généralisée du système immunitaire. Ainsi, il m’apparait urgent et vital d’arrêter ces injections inefficaces et délétères, car elles vont inexorablement conduire à un dérèglement majeur du système immunitaire chez les personnes « vaccinées ». Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) pourrait être une modification durable de l’immunité chez l’hôte « vacciné », à l’origine du déclenchement et/ou du développement de diverses pathologies (cancers, maladies auto-immunes, maladies neurodégénératives, etc.).

Les nouveaux vaccins dits bivalents présentent-ils les mêmes risques ?

Les autorités sanitaires (Agence européenne du Médicament, et Haute Autorité de Santé) viennent d’approuver les injections vaccinales avec les nouveaux vaccins anti-Covid-19 dits « bivalents », ainsi que leur couplage au vaccin contre la grippe. Il est notable que ces validations des autorités ne reposent -à ce jour- sur aucun essai clinique.
Un vrai vaccin doit répondre à deux critères : l’efficacité et l’innocuité. En ce qui concerne l’efficacité, ces nouveaux pseudo-vaccins ne seront guère plus efficaces que les précédents, même avec l’ajout d’un ou deux ARN messager(s) codant pour les protéines Spike modifiées du variant Omicron (BA.1) et de ses sous-lignages BA.4, BA.5. Il est clair que les nouveaux vaccins à ARNm n’empêcheront ni l’infection, ni la transmission du SARS-CoV-2. Ces vaccins ne seront pas dénués d’effets secondaires car les deux ou trois ARN messagers, injectés simultanément, devraient produire des protéines Spike toujours potentiellement capables de se fixer sur le récepteur ECA2 des cellules cibles, entraînant un dysfonctionnement du SRA et le déclenchement potentiel de maladies Covid-19. Les dangers associés aux nanoparticules lipidiques sont toujours présents dans ces nouveaux vaccins. En résumé, ces derniers ne vont rien apporter en termes de protection. Ces injections vaccinales supplémentaires ne feront qu’augmenter les risques de faire des formes plus graves de la maladie via les phénomènes de facilitation de l’infection ADE et ERD (en plus de la toxicité potentielle des nanoparticules lipidiques présentes dans les vaccins). La balance bénéfices-risques reste donc clairement défavorable avec les nouveaux vaccins toujours basés sur la protéine Spike virale. Idéalement, d’un point de vue sanitaire, il faudrait arrêter ces rappels pseudo-vaccinaux.

*Jean-Marc Sabatier est directeur de recherches au CNRS et docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie. Éditeur-en-Chef des revues scientifiques internationales : « Coronaviruses » et « Infectious Disorders – Drug Targets ». Il s’exprime ici en son nom propre.

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