Pourquoi les grands sportifs sont-ils victimes des vaccins anti-Covid?

Pourquoi de plus en plus de sportifs sont-ils victimes de malaises cardiaques ? Explications scientifiques avec Jean-Marc Sabatier*.

On le lit chaque jour dans la presse, on le constate régulièrement autour de nous : de plus en plus de jeunes sportifs sont victimes de malaises cardiaques, parfois mortels, après un gros effort. Jusqu’ici, on n’avait pas bien mesuré l’importance du phénomène. Voilà une lacune comblée par le site suisse Vigilance Pandémie.

Un nombre important de décès

Le site s’appuie sur une étude scientifique de la « Division de cardiologie pédiatrique de l’hôpital universitaire de Lausanne ». Il révèle que « le nombre d’athlètes décédés depuis le début de l’année 2021 a augmenté de façon exponentielle par rapport au nombre annuel de décès d’athlètes officiellement enregistrés entre 1966 et 2004. À tel point que le nombre moyen mensuel de décès entre janvier 2021 et avril 2022 est supérieur de 1 700 % à la moyenne mensuelle entre 1966 et 2004, et la tendance actuelle pour 2022 jusqu’à présent montre que ce chiffre pourrait atteindre 4 120 % si l’augmentation du nombre de décès se poursuit, le nombre de décès du seul mois de mars 2022 étant 3 fois supérieur à la moyenne annuelle précédente. »
Plus précisément, « entre le 21 janvier et le 22 avril, 673 athlètes sont décédés. Ce nombre pourrait toutefois être beaucoup plus élevé. C’est donc 428 de moins que le nombre de décès survenus entre 1966 et 2004. La différence ici cependant est que les 1 101 décès se sont produits sur 39 ans, alors que les 673 décès récents se sont produits sur 16 mois. »

La population vaccinée impactée

De nombreuses études vont dans le même sens. Les lésions cardiaques sont omniprésentes dans la population vaccinée, et les dommages sont diagnostiqués de multiples façons. Les taux d’insuffisance cardiaque aiguë sont maintenant 475 fois supérieurs au taux normal de base dans le VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System). Les taux de tachycardie sont 7 973 fois supérieurs au taux de base. Le taux d’infarctus aigu du myocarde est 412 fois supérieur au taux de base. Les taux d’hémorragies internes, de thrombose des artères périphériques et d’occlusion des artères coronaires sont tous plus de 300 fois supérieurs au taux de base.
Les personnes entièrement vaccinées souffrent comme jamais auparavant, poursuit Vigilance Pandémie.

Comment l’explique-t-on ?

Jean-Marc Sabatier (DR)
Jean-Marc Sabatier (DR)

Jean-Marc Sabatier l’a dit plusieurs fois : la suractivation du récepteur « délétère » AT1R du SRA est responsable des maladies Covid-19. Le récepteur AT1R suractivé induit une hypoxémie (faible taux d’oxygène dans le sang ; cet oxygène est principalement transporté par les globules rouges) et une hypoxie (apport insuffisant d’oxygène dans les cellules et tissus de notre organisme) associée. Ce manque d’oxygène circulant dans le corps humain est particulièrement délétère, car il induit une « souffrance » et un dysfonctionnement des cellules, tissus, et organes, pouvant conduire au décès de la personne.
Les globules rouges du sang – via l’hémoglobine – transportent l’oxygène à nos cellules, tissus et organes. Une faible quantité d’oxygène est aussi transportée par le plasma sanguin qui est la composante liquide du sang, dans lequel « baignent » les cellules sanguines (le plasma, qui représente 55% du volume total du sang, contient 90% d’eau et de très nombreuses molécules et sels). Ces globules rouges transportent également le CO₂ (dioxyde de carbone) – considéré comme un déchet – vers nos poumons pour qu’il soit éliminé.
La saturation en oxygène normale d’une personne varie de 95% à 100%. Elle est insuffisante en dessous de 95% : il s’agit d’une hypoxémie. Lorsque la saturation en oxygène du sang est inférieure à 90%, l’hypoxémie est associée à une insuffisance respiratoire (essoufflement, difficulté à respirer, cyanose, etc.), voire un syndrome de détresse respiratoire aiguë. Un traitement par oxygénothérapie est alors nécessaire.

Le défaut d’oxygénation des cellules

Lors de l’effort intense, les personnes « normales » c’est-à-dire non entraînées à un sport, ne montrent pas de variation du taux de saturation en O₂ de l’hémoglobine. À l’inverse, les sportifs de haut niveau montrent une chute de ce taux de saturation, qui peut atteindre une valeur voisine de 90%. Ces derniers se retrouvent dans une situation « délétère » de désaturation sanguine en O₂, correspondant à une hypoxémie (saturation du sang en O₂ inférieure à 95%) entraînant l’hypoxie (apport insuffisant de l’O₂ aux organes, tissus et cellules), et des complications physiologiques potentielles (troubles cardio-vasculaires et/ou neurologiques). Il est notable que le défaut d’oxygénation des cellules myocardiques (muscle cardiaque) peut conduire à un infarctus du myocarde (crise cardiaque).

La dépendance à l’oxygène des sportifs de haut niveau

Ainsi, les sportifs/athlètes – via l’entraînement – favorisent une dépendance à l’oxygène (O₂) pour la production énergétique, contrairement aux personnes « normales » ne pratiquant pas de sport intensif. Dans les conditions habituelles, l’incidence de ces différences de production d’ATP par des voies métaboliques anaérobie ou aérobie est probablement négligeable.
Dans des situations atypiques telles qu’une infection au virus SARS-CoV-2 ou une vaccination anti-Covid, l’impact peut être majeur, car la protéine Spike virale ou vaccinale peut induire une hypoxémie et une hypoxie, via la suractivation du système rénine-angiotensine et de son récepteur « délétère » AT1R qui est (entre-autres) pro-hypoxémique et pro-hypoxique.
L’hypoxémie et l’hypoxie (potentiellement) induites par la protéine Spike se « rajoute » à l’hypoxémie/hypoxie provoquées par l’effort physique intense du sportif/athlète, conduisant à une possible détresse respiratoire et arrêt cardiaque (le système rénine-angiotensine – qui normalement contrôle les fonctions autonomes cardiaques – est dysfonctionnel).
L’hécatombe de grands sportifs sur les stades ou sur les pistes de ski semble donc bien être liée aux vaccins anti-covid.

*Jean-Marc Sabatier, Directeur de recherches au CNRS et Docteur en Biologie Cellulaire et Microbiologie, HDR en Biochimie. Editeur-en-Chef des revues scientifiques internationales : « Coronaviruses » et « Infectious Disorders – Drug Targets ». Il s’exprime ici en son nom propre.